C’est la Presse qui en parle le mieux ! Tribune de Genève 2017 by Thierry Mertenat
On a dégusté durant l’après-midi de samedi. On a dansé sur les musiques des années 90 jusque tard dans la nuit, avant de repartir pour un tour de dégustation, ce dimanche, de 11h à 18h. Tout cela, sans changer d’adresse, le 24, route des Jeunes, juste après le stade de la Praille où Servette et Xamax ont fait match nul à la mi-temps du week-end.
Le Village du Soir, c’est lui forcément, vous attend donc en mode diurne à l’occasion de son premier Marché du vin programmé sur deux jours. Samedi, le compteur manuel de l’agent de sécurité taille XXL a enregistré plus de 500 entrées. De quoi réjouir Claire Mallet, la wine-camionneuse désormais bien connue, à l’origine et à l’arrivée de la manifestation.
Réveil à 6h pour elle et son équipe de bénévoles. Notamment des porteurs désignés qui amènent jusqu’à la voiture votre carton de six ou douze bouteilles. Il fait chaud, on transpire vite, après avoir bu en crachant (c’est mieux et ça fait amateur éclairé). Car le casting vigneron est à la hauteur du rendez-vous. Près de 30 caves et domaines représentés, majoritairement genevois, mais aussi vaudois et valaisans.
«J’ai proposé aux inscrits de venir avec leur propre matériel, histoire de casser un peu la décoration formatée des traditionnels salons. Ici, les stands sont biscornus, alternent les grands et les petits, de telle sorte que l’on chemine dans un joyeux bric-à-brac. Un vigneron a choisi de venir avec ses transats. J’ai trouvé que c’était une bonne idée», résume Claire, sollicitée de toutes parts.
On paie 30 francs en arrivant et l’on touche un carnet de dégustation que l’on fait tamponner chez chaque vigneron. On ne tarde pas à faire de vraies découvertes dont on taira le nom pour ne fâcher personne. Tout en se disant que ces Caves ouvertes délocalisées, installées sur une place de village unique, permettent de gagner du temps, du plaisir et du savoir en bouche, le tout sans se presser. La première portion de raclette est offerte. La tentation est d’en commander une deuxième en s’éloignant définitivement du crachoir. Thierry Mertenat